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newsletter - décembre 2024

Décembre 2024 clôture une année marquée par des contrastes majeurs entre les régions du monde. Aux États-Unis, l’économie reste résiliente, portée par les promesses de la future administration Trump stimulant l'optimisme des marchés malgré un ton plus restrictif de la Banque Centrale américaine pour 2025. En revanche, l’Europe et l’Asie ont été plongées dans un marasme politique et financier. L’instabilité politique en France et en Allemagne a exacerbé les défis économiques. En Chine, la reprise reste freinée par des tensions structurelles et des incertitudes commerciales, contrastant avec la solidité japonaise. Ce mois souligne une nouvelle fois la fragmentation des dynamiques économiques mondiales.

Tops

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  • Croissance robuste aux États-Unis portée par la consommation.

  • Reprise économique au Japon appuyée par une hausse du secteur manufacturier.

flops

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  • La Banque centrale américaine revoit ses prévisions pour 2025, réduisant les espoirs de baisses de taux.

  • France : Instabilité politique aggravée par le renversement de gouvernement Barnier en vote de défiance.

  • Europe : Reprise fragile et défis structurels amplifiant les inquiétudes économiques.

L'ALLOCATION TACTIQUE

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Ces performances tiennent compte du risque de change

(EUR/USD -2,1% sur le mois donc favorable aux actifs en USD)

MARCHÉS ACTIONS
 

États-Unis : Le marché américain a clôturé décembre sur une note décevante, les grandes capitalisations enregistrant une baisse de -1,0% (l’indice phare américain, le S&P 500 réalisant son pire "Santa Rally" depuis 1952).

Ce recul reflète l’aversion accrue au risque des investisseurs, alimentée par des projections plus restrictives de la Fed pour 2025 exerçant une pression baissière sur les petites et moyennes capitalisations (respectivement -5,6% et -4,9%) sous l’effet de coûts de financement plus élevés. A l’échelle sectorielle, les services de communication et les technologies de l’information ont affiché des gains, portés par les Magnificent 7, illustrant une polarisation exacerbée du marché.

Europe : Malgré une économie atone et des incertitudes politiques, les marchés européens ont montré une certaine résilience en décembre.

Les grandes capitalisations de la zone euro ont progressé de +1,1%, tandis que les petites et moyennes capitalisations ont respectivement gagné +1,2% et +0,7%. La France s'est particulièrement distinguée, avec une performance notable des grandes capitalisations françaises (+1,7%). Le CAC 40 (+2%) et le DAX (+1,4%) ont affiché des performances positives. L’indice français a été freiné par le secteur des biens de consommation discrétionnaire (dont luxe), affecté par une demande chinoise en recul. Du côté du DAX, les secteurs technologiques et financiers ont renforcé sa progression.

Asie et marchés émergents : Le Japon s’est distingué par une solide performance, avec le Nikkei 225 en hausse de +4,41%. Les marchés asiatiques ont enregistré des performances contrastées. En Chine, les actions ont été soutenues par l’annonce de plans de relance budgétaires et de dépenses publiques pour 2025 visant à stimuler l’économie avec une hausse du MSCI China de +2,69% (l’indice couvrant 85% de l’univers actions du pays). Cependant, les défis structurels du pays limitent la portée de cette reprise. Dans l’ensemble les actions des émergents ont tenu bon (+1,4%).

MARCHÉS OBLIGATAIRES
 

États-Unis : En décembre, la Réserve fédérale américaine a abaissé ses taux directeurs de -0,25%, portant la fourchette à 4,25%-4,50%, et cumulé une réduction totale de -1,0% depuis septembre. Cependant, le caractère restrictif du discours de la Fed a surpris les marchés, révisant ses projections pour 2025. Cette prudence s'explique par une économie résiliente et l’arrivée prochaine de D.Trump. Les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans ont atteint 4,57%, les obligations d’entreprises de qualité supérieure ont également reculé (-1,78%), étant plus sensibles aux changements des prévisions de taux d'intérêt, tandis que les obligations à haut rendement (plus risquées) ont mieux résisté avec des pertes limitées (-0,4%). Ces performances reflètent une révision des attentes des marchés, intégrant une trajectoire plus lente et progressive pour de futures baisses de taux.

Europe : En Europe, la Banque centrale européenne a réduit son taux directeur de -0,25%, le ramenant à 3,15%, tout en révisant à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025 (+1,1% contre +1,3% précédemment). Ces ajustements traduisent des inquiétudes croissantes liées à une économie stagnante, des données manufacturières faibles et des risques commerciaux exacerbés par les tensions globales.

Les rendements des obligations souveraines clôturent l’année à 3,19% pour l'OAT 10 ans française et 2,36% pour le Bund allemand. Les obligations de qualité supérieure ont enregistré des performances négatives à -0,43% tandis que les obligations à haut rendement ont gagné +0,64%.

MATIÈRES PREMIÈRES

Énergie : En décembre, les prix de l'énergie ont grimpé sous l'effet de facteurs climatiques et géopolitiques. Le gaz naturel a bondi de +8,03%, stimulé par un hiver rigoureux en Europe et des craintes sur l'approvisionnement, accentuées par l’expiration d’un contrat entre la Russie et l'Ukraine. Les prix du pétrole ont également progressé, avec le WTI à +5,47% et le Brent à +5,33%, soutenus par les réductions de production de l’OPEP+.

Métaux : Le cuivre a reculé de -2,74%, affecté par la faible croissance en Chine. L’aluminium et le zinc ont suivi la tendance baissière, impactés par un dollar fort et des perspectives économiques moroses. À l'inverse, l’or a clôturé 2024 en hausse de +27,1%, malgré un léger repli de -1,49% en décembre, confirmant son rôle de valeur refuge face aux incertitudes mondiales.

Produits Agricoles : Le cacao a atteint un record historique à plus de 12 000 USD la tonne, en raison de conditions climatiques défavorables en Afrique de l’Ouest, principal producteur mondial. Ces perturbations ont fortement tendu l'offre, entraînant une flambée des prix.

MACROÉCONOMIE

États-Unis : L'économie américaine a montré sa résilience en décembre avec une croissance du PIB de +3,1% au troisième trimestre, soutenue par une consommation solide. Le secteur des services reste central (PMI à 56,1), mais les ventes au détail ont ralenti en décembre (+0,3% contre +0,7% en novembre). L'inflation globale est stable à 2,7%, et l'inflation sous-jacente à 3,3% reflète des tensions dans les services.

Le taux de chômage a légèrement augmenté à 4,2%, tandis que les créations d'emplois ont ralenti à 227 000 en novembre. La Fed, prudente pour 2025, a abaissé ses taux de -0,25% en décembre, visant une inflation à 2% et un chômage faible.

Europe : La zone euro montre des signes de reprise avec une confiance des entreprises en hausse à 49,5, mais toujours en contraction. Le secteur des services soutient cette amélioration, tandis que l’industrie manufacturière reste en difficulté en raison de coûts élevés et d’une demande faible. La BCE a réduit ses taux de -0,25% et abaissé ses prévisions de croissance pour 2025 à +1,1%. L’inflation annuelle, stable à 2,4%, masque des disparités régionales (de +1,3% en France à +4% aux Pays-Bas). L'Allemagne, freinée par les défis de son industrie automobile, et la France, affectée par des tensions politiques contrastent avec l'Espagne, portée par un tourisme dynamique.

Asie : La Chine affiche une croissance annualisée de 4,8%, portée par une légère hausse des exportations (+1,2% en décembre). Cependant, des tensions structurelles (immobilier, faible consommation) et une inflation quasi-nulle (+0,1%) freinent sa reprise. En 2025, les plans de relance ciblés seront déterminants face aux incertitudes commerciales avec les États-Unis. Le Japon bénéficie d’un PMI manufacturier en expansion (50,8) et d’un yen faible, renforçant sa compétitivité malgré un marché intérieur fragile.

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commentaires

états-unis

Confiance des entreprises - PMI

Confiance des consommateurs

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Amélioration notable des services

 

• Des consommateurs plus confiants sur l'inflation mais prudents face aux conditions économiques

europe

Confiance des entreprises - PMI

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Confiance des consommateurs

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La tendance négative sur le secteur manufacturier persiste

Pessimisme sur la santé économique de la zone

pays émergents

Confiance des entreprises - PMI

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•Détérioration des perspectives économiques globales

Préconisations

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général

Les USA semblent ré accélérer alors que l’Europe sombre dans le marasme MAIS beaucoup de bonnes nouvelles sont déjà intégrées pour les US, l’inverse pour l’Europe et la Chine.

CONCLUSION : positifs sur le début d’année mais attention dès que Donald Trump commencera son mandat.

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actions

Re pondération US relative mais rester globalement en sous pondération (30 à 40% versus 65% MSCI World).

Forte sous-valorisation des petites capitalisations dans toutes les zones.

Préférences pour le style qualité / croissance à l'international (essoufflement économique) et Value en Europe.

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obligations souveraines

Éviter la sensibilité US.

Préférer la partie intermédiaire de la courbe (3-5 ans).

Pays émergents : préférence pour les devises locales.

Risque USD privilégié.

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obligations entreprises

Les primes de risque sont trop faibles pour compenser le risque, surtout sur le High Yield.

Stop au fonds datés 2030/32.

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matières premières

Trop d’incertitudes macro-économiques pour investir sur cette thématique.

Tirer profit de la baisse de l’or?

à surveiller

Trump

Que nous réservent les 100 premiers jours du locataire de la Maison-Blanche ?

Inflation US

Le mouvement de baisse va-t-il continuer ?

 

Chine

Les nouvelles mesures de relance vont-elles enfin satisfaire le marché ?

Avertissement

Ce document est exclusivement réservé à la clientèle de Omega Patrimoine. Il ne constitue en aucun cas un conseil d'achat ou de vente. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Il n'existe pas d'actif garanti.

 

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