newsletter - novembre 2021
La covid-19 fait son grand retour au centre de l’attention. A la suite de la découverte du variant Omicron, les gouvernements n’ont pas tardé à instaurer les premières mesures restrictives. En parallèle, les tensions inflationnistes se font de plus en plus pressantes et le terme « transitoire » est, bon gré, mal gré, retiré de la sémantique des banquiers centraux. Il n’en fallait pas plus pour voir les marchés se retourner à la baisse en fin de mois.
Tops
-
Résultats des entreprises, au troisième trimestre, très satisfaisants
flops
-
L’inflation persiste
-
Début d’une 5ème vague de contamination
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Tensions géopolitiques (Ukraine/Russie, Chine/Taiwan)
L'ALLOCATION TACTIQUE
PRINCIPALES CLASSES D'ACTIFS
Obligations EUR Long Terme
Actions Etats-Unis Gdes Cap. Mixte
Obligations Marchés Emergents
Obligations EUR Emprunts Privés
Actions Marchés Emergents
Actions France Grandes Cap.
Actions Zone Euro Moyennes Cap.
Actions Zone Euro Petites Cap.
Actions Zone Euro Grandes Cap.
PERFORMANCES DU MOIS
3,0%
1,7%
0,4%
0,0%
-1,9%
-2,0%
-2,6%
-2,8%
-2,9%
VOLATILITÉ (3 ANS)
10,1%
17,1%
7,9%
3,9%
16,6%
21,6%
19,7%
18,4%
20,5%
Ces performances tiennent compte de l’effet de change (l’EUR/USD baisse de -1,91% sur le mois)
ACTIONS : sauve qui peut
Le vif regain d’aversion au risque des investisseurs, en fin de mois, a principalement impacté les actions.
L’Europe en proie à une cinquième vague fait les frais de l’anxiété des investisseurs et réalise une contre-performance de -2.9%. Les USA quant à eux, terminent le mois dans le vert (+1.7% pour un investisseur européen) grâce au renforcement du billet vert. Les actions émergentes baissent également (-1,9%).
Sur le Vieux Continent, le spectre de nouveaux confinements entraîne la baisse des secteurs les plus cycliques à l’instar de l’énergie (-7%). Les financières sont impactées par la baisse des taux (-5.82%). A l’inverse, les secteurs défensifs comme la consommation de base (-0.81%) et les télécoms (+0.97%) résistent.
OBLIGATIONS
Les marchés obligataires ont été très mouvementés au cours du mois de novembre. D’un côté, l’inflation en hausse et des discours un peu plus restrictifs de la part des banquiers centraux ont mis une pression haussière sur les taux. De l’autre, l’arrivée du nouveau variant Omicron a engendré des doutes quant à la vigueur de la croissance. Les taux ont donc fortement reflué en fin de mois.
Ainsi, en Allemagne, les chiffres de l’inflation (au plus haut depuis 30 ans) passent pratiquement inaperçus et n’arrivent pas à soutenir le Bund à 10 ans qui descend de -0.23% à -0,34%. Outre-Atlantique, le 10 ans américain baisse de -0.12% pour s’inscrire à 1.45%.
Avec le regain d’aversion au risque, les spreads (primes liées au risque de crédit) se sont écartés (i.e. hausse des taux) tant sur le segment des obligations Investment Grade (signatures de qualité) que sur celui du Haut Rendement (crédit de faible qualité).
MATIERES PREMIERES : le pétrole encore et toujours
L’or noir cède face aux pressions qui s’accumulent sur les marchés pétroliers. Pris en tenaille entre les perspectives d’un nouveau confinement et la menace des USA de puiser dans ses réserves stratégiques, le prix du baril flanche. Le WTI cède -20% sur le mois !
La hausse de l’aversion ne bénéficie pas au métal jaune qui réalise une performance de -0.28%. L’or souffre de la hausse du billet vert.
MACRO éCONOMIE
actuel
+3 mois
tendance
commentaires
états-unis
• Confiance des entreprises - PMI
• Confiance des consommateurs
• La hausse de l'indicateur manufacturier compense la baisse dans les services.
• Les deux indicateurs. analysés sont en baisse. L'inflation pèse sur la confiance.
europe
• Confiance des entreprises - PMI
• Confiance des consommateurs
• Un léger mieux.
• Le repli s'intensifie.
pays émergents
• Confiance des entreprises - PMI
• Du mieux en Asie (surtout Inde) mais les producteurs de matières premières (Brésil, Russie) souffrent.
Au mois de novembre, c’est bien l’inflation qui a été sur le devant de la scène. Elle s’est inscrite à +4.9% en rythme annuel sur la zone Euro, soit le plus haut depuis 1999. Elle a même atteint +6% en Allemagne.
Les indicateurs avancés de l’activité sont mitigés (un léger mieux en Zone Euro mais statu quo aux US et en Chine) mais l’arrivée du variant fait craindre une rechute. C’est surtout la confiance des consommateurs qui inquiète. Elle est en baisse de part et d’autre de l’Atlantique. Or, pour que l’épargne forcée accumulée pendant la crise soit consommée, il est impératif que la confiance du consommateur soit au rendez-vous.
Préconisations
général
Positifs : soutien des banques centrales MAIS...
Négatifs : valorisations, essoufflement macro-économique, marché très spéculatif.
CONCLUSION : les nuages s'amoncellent à l'horizon, nous conseillons la prise de profits après la forte hausse.
actions
Préférence pour l'Asie (valo/contrariant) et l'Europe (macro).
Secteurs :
-
Value/bancaires (hausse des taux)
-
Santé (croissance + défensif)
-
Environnement
-
Moins positif sur petites et moyennes capitalisations
obligations souveraines
Pays développés > rester à l'écart
Pays émergents : rendements attractifs mais le segment est plus fragile que celui des pays développés donc risqué en temps de crise
obligations entreprises
Les primes de crédit redeviennent trop faibles pour compenser le risque
matières premières
Tensions géopolitiques + Coronavirus + Taux de rendement réels négatifs = environnement favorable à l'or.
Les plans de relance massifs sont positifs pour l'or
Globalement la reprise est positive pour l'ensemble des matières premières.
à surveiller
Covid-19
Le nouveau variant est-il susceptible de déclencher de nouvelles mesures restrictives qui pénaliseraient l’économie mondiale ?
Géopolitique
Conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Pressions inflationnistes
L’inflation est-elle transitoire ou structurelle ?
Avertissement
Ce document est exclusivement réservé à la clientèle de Omega Patrimoine. Il ne constitue en aucun cas un conseil d'achat ou de vente. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Il n'existe pas d'actif garanti.